7EME EDITION DU CONFINTEA : LA MINISTRE MARIATOU KONE PLAIDE POUR UN ENGAGEMENT POLITIQUE DE HAUT NIVEAU EN FAVEUR DE L’ALPHABETISATION
Abidjan, le 17 juin 2022 – Intervenant lors de la 7ème Conférence internationale sur l’éducation des adultes (CONFINTEA), le 15 juin 2022 à Marrakech (Maroc), la ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a appelé à un engagement politique de haut niveau en faveur de l’alphabétisation.
« L’alphabétisme est aujourd’hui estimé à 65% en Afrique sub-saharienne et se situe donc nettement en-deçà de la moyenne mondiale. Les raisons du retard qu’accuse l’Afrique subsaharienne en matière d’éducation des adultes, sont diverses. Pour faire face aux défis de l’analphabétisme, des priorités ont été identifiées lors de ces consultations régionales. Il faut un engagement politique de haut niveau, dans nos États, en faveur de l’apprentissage et de l’éducation des adultes », a plaidé Mariatou Koné.
La ministre Mariatou Koné, qui a assuré que l’éducation des adultes est essentielle pour transformer l’avenir des pays africains, a appelé les décideurs à augmenter l’allocation budgétaire à l’apprentissage et à l’éducation des adultes afin d’améliorer l’accès et de garantir la durabilité des interventions.
Tout comme faciliter l’accès à l’apprentissage et l’éducation des adultes, favoriser la promotion de l’apprentissage à distance, et accélérer la réglementation relative aux éducateurs/professionnels de l’apprentissage et l’éducation des adultes (AEA) et au processus de certification par la reconnaissance, la validation et l’accréditation (RVA) des acquis.
Pour la ministre, à l’heure où l’UNESCO invite les Etats à repenser les futurs de l’éducation, il apparaît nécessaire de changer de paradigmes en intégrant les récentes innovations liées au numérique et à l’intelligence artificielle dans l’apprentissage et l’éducation des adultes.
A ce titre, elle a exposé sur la résilience de l’alphabétisation pendant la grave crise de la Covid-19. « Le numérique a permis de pallier quelque peu cette absence dans les salles de classe », a souligné la ministre.
